• Marseille : elles sont les premières à tout vendre en vrac

    Marseille : elles sont les premières à tout vendre en vrac

    Exit les contenants. Si Daisy Cadiou se contente du volet épicerie "sur mesure", Nathalie Boudé, jusque-là consultante en réduction des déchets auprès des entreprises, a choisi de "transformer son expérience" en ouvrant une épicerie-bar "à vrac". Photos cyril sollieR

    Il y a encore une semaine, à Marseille, seuls quelques rayons discount d'hypermarchés et adresses bio commercialisaient des produits en vrac. Mais aujourd'hui, heureux hasard du calendrier, deux épiceries, dont une épicerie-bar, vendent tout au poids, sans contenant, dans la mouvance du "zero waste", c'est-à-dire zéro déchet. Duthé, du café, des fruits et légumes secs, des condiments, des confiseries ou encore des biscuits, sans surprise. Mais aussi des céréales, des huiles ou des produits moins attendus, jusqu'à ceux d'entretien. Tous réunis dans un seul et même lieu, Au grain près, au Pharo, comme au Bar à vrac, aux Réformés. Deux adresses privilégiant les produits bio et locaux, loin, bien loin, du low cost, où l'on fait ses courses par philosophie plus que par souci d'économie. Et deux adresses créées par des néo-entrepreneuses convaincues qu'il y a un réel marché du vrac de qualité et de proximité, même dans une ville où le simple tri des déchets a bien du mal à être instauré. Prudentes, elles proposent malgré tout aux novices ou aux étourdis des contenants réutilisables, rassurez-vous !
    Au grain près

    Infusions (dont un intrigant mojito framboise), café en grains ou moulu sur place, riz, farines, sucres, biscuits apéro (dont des navettes tomates olives), vinaigres, épices, condiments, olives... Au très soigné Au grain près, Daisy Cadiou a tout fait pour diversifier ses produits. Jusqu'à proposer quelques légumes bio. L'idée étant "de permettre à chacun de choisir sa quantité, d'éviter le gaspillage, de réutiliser les contenants et de faire découvrir des produits" qu'elle-même a dénichés sur des salons ou des marchés. Car quand on achète en petite quantité, on est forcément plus aventureux. Originaire des Philippines, cette jeune maman connaît bien le vrac. "Là-bas, c'est encore dans la culture de tout acheter au détail. Pour ma mère, ça n'a rien d'innovant !" sourit-elle. Arrivée de Paris l'an dernier, elle a mis à profit son expérience dans le commerce et la "compta" pour établir un business plan en béton et négocier serré avec les fournisseurs. Histoire que le geste écolo ne soit pas ruineux.
    Le bar à vrac

    Moulures, boiseries, cheminée, imposant lustre d'époque... "C'est une épicerie un peu décalée, se réjouit sa créatrice Nathalie Boudé, qui a posé ses bonbonnes et autres casiers dans cette ancienne salle à manger d'apparat. Cela va bien avec l'idée que le vrac n'est pas forcément cheap." Au Bar à vrac, il est aussi solide que liquide, comme le laisse supposer son nom. Et on peut bel et bien le consommer sur place. "Je voulais avant tout ouvrir une épicerie, mais je voulais aussi que ce soit un lieu convivial où l'on peut s'arrêter, discuter, boire un verre ou manger." Parce que c'est rentable, mais surtout parce que ça permet de faire connaître le concept. En montant chercher leur chope, certains repartiront peut-être avec du vin, du soda, du pastis, du sirop, du jus de fruits ou de la bière vendus en vrac et conditionnés grâce à une machine permettant d'embouteiller. Ils découvriront peut-être aussi que l'on peut y acheter du chocolat en poudre, des purées d'amandes, de noisettes ou de sésame, des produits d'hygiène (du shampooing sec au dentifrice en passant par le déodorant) et des cosmétiques. Allez, à vos boîtes et bouteilles vides !

    Au grain près, 3, avenue Pasteur (7e), 04 88 64 03 13. Le Bar à vrac, 65, allée Léon Gambetta (1er), 09 73 60 95 25.

    laprovence.com

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  • Nouvelles réglementations du code de la route au 1er juillet 2015,
    Pour info - L'usage du kit Bluetooth (sans fil) lorsqu'il est INTÉGRÉ à la voiture ou au casque de moto, est AUTORISE.

    Nouvelles règlementations du code de la route


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  • L’heure de notre mort est programmée dans un de nos gènes

    L’heure de notre mort est programmée dans un de nos gènes

    Une récente étude publiée dans la revue Annals of Neurology, révèle qu’il serait possible de définir l’heure de notre mort. Pour en venir à cela, des scientifiques ont étudié un génome lié au rythme circadien et à nos habitudes de sommeil.

    Cette information risque d’en inquiéter plus d’un. L’étude réalisée par le Beth Israel Ceaconess Medical Center de Boston, a permis de découvrir un gène qui déterminerait l’heure de notre mort. À la base, les scientifiques étudiaient le rythme circadien (rythme biologique d’une durée de 24h) et les habitudes de sommeil de 1 200 personnes âgées. L’analyse, qui devait aider les recherches sur le développement des maladies de Parkinson et d’Alzheimer, a révélée l’identité d’un nouveau gène appelé Périod 1. Ce gène est responsable de nos tendances à nous lever tôt ou tard. Mais les scientifiques ont également découvert qu’il était à l’origine de l’heure de notre mort.

    « Le gène permet trois types de combinaisons des nucléotides: adénine-adénine (A-A), adénine-guanine (A-G) et guanine-guanine (G-G) » . Une personne peut donc présenter une de ces trois combinaisons. Les résultats de l’étude montrent que les personnes avec un génome A-A se lèvent une heure plus tôt que celles au génome G-G. Et que celles avec un génome A-G se lèvent précisément entre les deux. Jusque là rien de très inquiétant, mais la suite de l’analyse donne froid dans le dos.

    « Les génomes A-A et les A-G sont morts en fin de matinée, juste avant 11h. Les génomes G-G sont morts juste avant 18h… soit 6 heures de différence. » Le gène Périod 1 permet donc de définir l’heure de notre mort, sans pour autant savoir quel jour ce sera évidemment. Cette avancée pourrait permettre aux chercheurs d’améliorer les traitements de maladies graves, mais aussi de soigner les malades au bon moment, afin que les traitements soient plus efficaces.

    Impressionnés par ce gène ?

    soocurious.com


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  • A cet âge, les petites filles jouent généralement avec leur poupée... mais pas Hailey Fort !

    Un jour, Hailey Fort est passée devant un sans-abri quand elle avait 4-5 ans... elle a alors demandé à sa maman l'autorisation de parler avec lui. Cette conversation a boulerversé sa vie.

    Après avoir parlé avec ce sans-abri... elle décide que ce n'est pas possible que cet homme ait faim alors qu'elle a tout pour subvenir à ses besoins. Alors elle a décidé qu'elle allait faire pousser des légumes pour nourrir tous ceux qui étaient dans le besoin et qui avaient faim. Elle donne chaque année environ 60 kg de légumes à la banque alimentaire de sa commune (Bremerton, dans la banlieue de Seattle aux États-Unis), avec pour ambition de doubler sa récolte très bientôt.

    Mais elle ne s'arrête pas là ! Elle se dit qu'elle pourrait aussi construire des abris pour les personnes qui n'en ont pas ! Elle a pour objectif d'en créer 11 autres très prochainement, pour que personne autour d'elle ne manque d'un toit !

    Et en plus, elle récolte des fonds en parallèle pour amplifier son propre mouvement !

    Cette petite fille est magique ! Si jeune et déjà si investie pour le bien des autres, c'est hors-du-commun et ça réchauffe le coeur ! Bravo Hailey !!!

    Crédit photo : Facebook Hailey's Harvest

    abc-bonheur


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